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Par ma valiha1 le 15 Janvier 2009 à 11:09
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Au pied des derricks, des salles parfois gigantesques sont construites pour que les foules puissent danser et les orchestres s'étoffent, à l'image des big bands de jazz. C'est le western swing, le pendant familial de ce que l'on entend dans les bars sordides du sud, ce honky tonk joué le plus souvent au piano seul ou avec une unique guitare (Merle Travis).
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Avec la diffusion radiophonique, le genre se stabilise. Hank Williams reliera définitivement l'art des Appalaches à celui des plaines de l'Ouest. C'est l'âge d'or dont le coeur palpite à Nashville, relayé sur les ondes à partir de 1925 par le show du grand Ole Opry, toujours sur WSM radio et aussi, désormais, sur Internet (www.opry.com).
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Depuis, Nashville a largement exploité le filon qui s'est vite standardisé et folklorisé, aboutissant au genre country & western. Un artiste à foulard au cou et Stetson vissé sur le crâne comme Garth Brooks a toujours vendu énormément de disques aux États-Unis. L'aficionado préférera la sincérité d'un Johnny Cash ou le renouveau traditionnel d'une Emmylou Harris.
Source : Le Figaro du 10 juillet 2007
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